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Mais à quoi servent-ils ?

Mais à quoi servent-ils ?

La forêt

Une forêt est un milieu de vie riche et varié, où s’activent nombres de végétaux, animaux, champignons, bactéries… en tout genre.
Les très nombreux végétaux qui la composent révèlent un grand nombre d’espèces différentes. Cette diversité lui permet une grande résilience et lui offre la capacité de s’adapter aux changements et aux bouleversements climatiques.

La partie aérienne de la forêt est composée de plusieurs strates (étages). Elle en compte au moins quatre :

  •  la strate arborée : la plus haute, composée d’arbres ; 
  •  la strate arbustive : composée de végétaux plus bas, arbustes, arbrisseaux et lianes ;
  • la strate herbacée : composée de plantes basses, fleuries ou non, de lianes, de fougères… ;
  • la strate muscinale (ou bryo-lychénique) : la plus basse, composée par les mousses et les lichens.

Ces différentes strates produisent, par la décomposition des feuilles tombées au sol, une abondante litière. Celle-ci nourrit des micro-organismes, des champignons et toute une faune détritivore.

La forêt remplit de nombreux rôles essentiels. Par la dégradation des feuilles, branches, fruits qui la composent, elle fabrique du sol. Grâce aux racines, elle retient non seulement le sol, mais également l’eau. Par le phénomène de l’évapotranspiration, elle fabrique même de l’eau. Enfin, elle absorbe le carbone et produit de l’oxygène grâce à la photosynthèse. 

La forêt procure également un habitat, riche en nourriture et en cachettes, adapté aux besoins de la nombreuse faune qui y vit.
La forêt est donc un écosystème particulièrement riche et essentiel à la biodiversité.

L’ensemble de ces êtres vivants (animaux et végétaux) forme un écosystème particulièrement riche et essentiel.

Les haies bocagères

Les haies bocagères, implantées le long des champs, respectent la même architecture que l’espace forestier. Elles remplissent les mêmes fonctions : retenir et fabriquer du sol, drainer, retenir et fabriquer de l’eau, capter le carbone et produire de l’oxygène. Elles peuvent également servir à briser le vent, à délimiter les parcelles, à fournir du fourrage au bétail, du bois de chauffage ou du broyat, à diversifier la production agricole, à abriter les auxiliaires de culture

Elles sont donc aussi essentielles aux animaux. Elles leur servent de réserve de nourriture, de cachettes contre les prédateurs, de corridors pour passer d’un espace à l’autre et d’habitats


Arrachées dans les années 1960 – 1980 , elles sont aujourd’hui réimplantées peu à peu.

Le livret “Les arbres et arbustes, mais à quoi servent-ils ?”

J’ai eu besoin de comprendre les arbres, arbustes et arbrisseaux que je fais naître, d’en savoir un maximum sur eux. Quel est leur rôle dans leur écosystème, que nous disent-ils du sol ? Peuvent-ils nourrir, voire soigner, les humains ? Et puis, j’ai eu envie de partager ce que j’avais appris moi-même, de manière simple et accessible. J’avais envie de partager mon émerveillement et ma fascination pour ces êtres extra ordinaires.

Au départ, ce livret était destiné à remercier les contributeurs et contributrices au financement participatif du projet. Je pensais faire un livret avec 18 fiches arbres… Je me suis un peu emballée, j’en ai fait 46. Et je l’ai fait imprimer pour tenter de vous faire aimer ces arbres autant que je les aime et de vous faire comprendre leur rôle plus qu’essentiel.

Vente et tarif

Le livret est vendu à prix libre, en conscience.

Information pour vous permettre de définir le prix que vous souhaitez :
Le livret n’a pas de prétention. Il est le fruit des recherches qui me paraissaient nécessaires pour faire correctement mon travail de pépiniériste. Il a été relu par Eric Motard, botaniste, technicien au CNRS. Il est imprimé localement, par une imprimerie respectueuse de l’environnement, avec une couverture souple.
Chaque livret coûte 3 euros à imprimer. J’ai passé l’équivalent d’un mois de travail à temps plein à faire les recherches, à le rédiger, à le mettre en page, à le relire et à le corriger.

Acheter le livres “Les arbres et arbustes de nos forêts, mais à quoi servent-ils ?”



Des végétaux locaux, pour quoi faire ?

Des végétaux locaux, pour quoi faire ?

Les végétaux locaux sont les végétaux natifs de la région. Implantés depuis des centaines ou des milliers d’années, ils subissent les contraintes du milieu local depuis des générations. Ainsi sélectionnés naturellement, ce sont les mieux adaptés aux spécificités du sol, du climat et de la faune. Ils sont donc naturellement plus résilients

En introduisant de nouvelles espèces venues d’autres lieux, d’autres milieux, on prend le risque d’introduire des espèces non adaptées à notre écosystème local et de laisser s’installer des espèces invasives, comme le buddleia ou la renouée du Japon. On prend aussi le risque d’introduire des maladies (la graphiose de l’orme par exemple) ou des animaux (comme le célèbre frelon asiatique).

Ces espèces exotiques ne sont pas problématiques en elles-mêmes.  Dans leur milieu naturel, elles sont adaptées et font partie de l’équilibre de leur écosystème, de leur milieu de vie. Cependant, sorties de ce milieu et importées dans un autre, elles peuvent le déséquilibrer

D’après le Centre national de données et d’informations sur la flore de Suisse, les plantes exotiques envahissantes contribuent au déclin de la biodiversité mondiale. Ce sont des plantes non-indigènes, introduites intentionnellement ou non, qui réussissent à s’établir dans le milieu dans lequel elles ont été importées, à se multiplier et à se répandre massivement aux dépens des espèces indigènes. Le Global Assessement de l’IPBES a classé les espèces exotiques envahissantes parmi les 5 facteurs de changement global les plus impactants la perte de biodiversité.

De plus, notre faune semble ne pas avoir la même appétence pour les espèces non natives. Ainsi les abeilles sauvages, par exemple, pollinisent presque exclusivement les végétaux locaux et délaissent les autres.

Le choix de produire des végétaux locaux est donc le fruit d’importantes recherches et réflexions. L’objectif de la pépinière étant de participer activement à la lutte pour la préservation de la biodiversité.

Le label Végétal Local

L’Enracineuse prétend à l’obtention du label Végétal Local.

“La Marque Végétal local est un outil de traçabilité des végétaux sauvages et locaux.

Sauvages ? Ces végétaux sont issus de collectes en milieu naturel, ils n’ont pas subi de sélection par l’homme ou de croisement, ils sont naturellement présents dans la région d’origine considérée.

Local ? On se réfère ici à la notion de région écologique, ou région biogéographique, région d’origine du végétal : là où il a été collecté. 11 grandes régions écologiques ont été définies dans le cadre de la marque (indépendantes des régions administratives) et permettent de justifier la notion de « local ».

L’objectif est de garantir la traçabilité de ces végétaux et la conservation de leur diversité génétique afin d’avoir sur le marché des gammes adaptées pour la restauration des écosystèmes et des fonctionnalités écologiques. En effet, les végétaux sauvages et locaux sont porteurs d’adaptations génétiques spécifiques de la région écologique considérée.” (extrait du site Végétal Local)

Les arbres, arbustes et arbrisseaux

Les arbres, arbustes et arbrisseaux

L’Enracineuse produit des ligneux (arbres, arbustes et arbrisseaux) issus de la flore forestière locale (sud francilienne) de manière la plus respectueuse possible de l’environnement (pas d’intrant, ni de produit chimique, consigne des pots, vente en circuit court…). Cultivés en pots, ils sont vendus à l’âge d’un ou deux ans pour un meilleur enracinement et une croissance plus rapide.

La pépinière aspire à obtenir le label de la marque Végétal local.

L’Enracineuse collecte elle-même ses graines dans les forêts et espaces en friches dans un rayon de 50km autour de la pépinière.

Certains plants, notamment de Salix alba, Salix cinerea, Ligustrum vulgare et Lonicera periclymenum, sont issus de boutures collectées localement sur un maximum d’individus pour favoriser le diversité génétique.

Les végétaux cultivés

La liste des végétaux cultivés peut varier en fonction des années et des collectes réalisées.

Téléchargez le catalogue automne – hiver 2024/2025

Tarifs

Plant à l’unité : 6,00 €

Tarif professionnel : 4,50 € l’unité
A partir de 50 plants : 10 % de réduction (4,05 €)
A partir de 100 plants : 20 % de réduction (3,60 €)
A partir de 500 plants : 30 % de réduction (3,15 €)
A partir de 1 000 plants : 40 % de réduction (2,70 €)

Les plants sont vendus en godets forestiers consignés (850m – 18 cm de profondeur). Un chèque de caution de 0,50 euro par pot est demandé.

Les kits de haies

Parce que les haies sont des corridors écologiques absolument indispensables à la faune, comme à la flore,
Parce qu’elles remplissent de très nombreuses fonctions,
Parce qu’on constate les dégats causés par leur arrachage ou par les haies de monoculture (laurier cerise, thuyas….) plantées dans les espaces urbains,

L’Enracineuse propose à partir de l’automne 2024 des kits de haie, composés de 13 jeunes plants pour constituer 10 mètres de haies diversifiées :
Kit “Sauvages comestibles”
Kit “Spéciale faune”
Kit “Grands espaces”.

Les “arbres suspendus”

Vous souhaitez planter un arbre, mais vous n’avez pas la place de le faire ?
Vous souhaitez soutenir la démarche de l’Enracineuse ?
Vous pouvez acheter un “arbre suspendu“. Sur le principe du “café suspendu”, il sera offert lors d’une prochaine plantation.

Cela permet de :
– mettre un arbre en terre (et ce n’est jamais inutile !)
– inciter les acteurs des grosses plantations (associations, paysans, structures publiques…) à privilégier une production locale et une démarche plus responsable. Les arbres suspendus réduisent l’écart de prix entre les arbres produits localement à petite échelle et ceux produits dans les grosses pépinières, voire importés.

Achetez un (des) arbre(s) suspendu(s)