Quand j’ai décidé de devenir pépiniériste, j’ai decouvert un univers qui m’étais totalement inconnu. Je viens du monde du droit, des associations, de la prison, puis de l’école. Je ne savais rien ou presque sur les arbres et leur reproduction, sur les enjeux du local et les graines.
Alors, j’ai cherché. Je suis tombée sur le site de Végétal local, une marque portée par l’Office Française de la Biodiversité, pour promouvoir les espèces locales. J’ai appris le métier avec leur cahier des charges : collecter les graines sur au moins 30 sujets différents et sans aucune sélection (pour favoriser la diversité génétique), dans des massifs implantés avant les années 1970 (pour éviter les sujets importés), jamais plus de 20% de la quantité de graines disponibles (pour la faune et la régénération spontanée), etc… J’ai appris la stratification, le semis, le repiquage, j’ai découvert des espèces dont je n’avais jamais entendues parler (camerisier à balai, bourdaine, cerisier de Sainte Lucie…) dans leurs pages.

Obtenir la marque était un objectif, une sorte d’examen de pépiniériste.
Et je viens de l’obtenir ! Je suis bénéficiaire de la marque Végétal Local pour les Bassins Parisiens Nord et Sud !!

Ça paraît rien, sans doute, ou bien peu, vu de l’extérieur. Un label de plus… Mais pour moi, c’est énorme. C’est la reconnaissance que je fais correctement mon travail.
Et puis ce sont probablement de nouvelles portes qui vont s’ouvrir. Car la saison des ventes a commencé et qu’il y a encore 5 000 arbres à qui trouver une place en pleine terre !!

Croire en ses rêves…

Amour !!

Vous pouvez également aimer :